1er Conseil municipal, 1er acte politique significatif.

Le premier acte politique posé par M. Bioulac, nouveau maire de Lamotte-Beuvron, et son équipe est significatif :

Lors de la séance du conseil municipal du 10 avril, le montant annuel des indemnités que s’est attribué la nouvelle municipalité est de 118 902 € par an.

Cela représente une augmentation de 41,65 % du montant des indemnités perçues par la précédente municipalité (83 936 €) !

Lors ...
de la réunion du Conseil municipal, M. Bioulac a présenté sa proposition sous forme de pourcentages de l’indice brut de traitement de la fonction publique territoriale et de pourcentages autorisés de bonification des indemnités compte-tenu du fait que Lamotte-Beuvron est chef lieu de canton, rendant parfaitement incompréhensible les choses pour le commun des mortels. A la demande de l’opposition, il a donc été amené à décliner le montant de ces indemnités en Euros et nominativement.

C’est ainsi que M. Bioulac percevra 2 404,43 €, Mme Turpin 961,77 €, M. Sené 874,34 € ; Mmes Eliet, Beaufrère, M. Ventejou, Tarquis, Carnoy 830,62 € chacun ; M. Dupont 684,26 €.

Si l’opposition municipale ne conteste pas l’attribution d’une indemnité de fonction pour le maire et ses adjoints, elle dénonce en revanche l’augmentation de ces indemnités dans des proportions qu’elle juge indécente. Rappelant que, dans la période actuelle, il est nécessaire de faire preuve de modération. Les élus doivent donner l’exemple.

Alain Beignet rappelle, qu’en accord avec son équipe, il avait volontairement réduit le nombre de ses adjoints et limité le montant de leurs indemnités. L’opposition n’entend donc pas voir dilapidé les efforts qu’elle a réalisés au cours des 6 années passées pour redresser les finances municipales.

Il est clair qu’à l’issue du travail que nous avons effectué au cours du mandat précédent, Lamotte-Beuvron se trouve dans une situation financière plutôt confortable par rapport à bien d’autres collectivités. Pour autant, la gestion économe des finances publiques, s’impose toujours comme une urgente nécessité. L’argent public reste un bien précieux qui se raréfie d’année en année et qu’il convient de dépenser avec parcimonie. Au moment où le premier ministre annonce la réorganisation des collectivités territoriales et attend d’elles un effort de réduction budgétaire de 10 milliards d’Euros, cette décision est fort mal venue. Si la crise économique semble vouloir commencer à s’estomper, il convient de rester extrêmement prudent. Lamotte-Beuvron a encore bien des investissements à engager pour répondre aux attentes de la population et aux exigences de sa modernisation.

Avant même de servir la Commune, les élus de Lamotte 2020 commence par se servir !
en colère.

 

La Nouvelle République en parle (samedi 08/04/2014) cliquez sur l'image pour la voir en grand.

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